Tome 4 du 1 er cycle : Les Gueules de Vers
Présentation
Que vous ayez lu ou non les volumes précédents n’est pas important, cet opus se suffit à lui-même. Bien sûr, si vous avez quelques souvenirs de l’Enfer des Vers, alors vous savez ce qu’est Vineta : une cité spatiale, mystérieuse, improbable dont rien de sa naissance et de sa croissance n’était expliqué. Tout ce que vous saviez alors était que Dick et Anaïs s’y retrouvaient et s’y accrochaient avec le mince espoir de pouvoir enfin regagner SysSol. Si vous avez quelques souvenirs de Gueules et de l’Enfer, vous connaissez aussi un peu de l’histoire du Royal Cistercien et de sa soudaine disparition au cœur de la Fumée. Mais entre ces deux événements, que s’est-il passé ?
C’est ce que va vous être narré ici… le tout préfacé par Arnauld Pontier, lui-même grand amateur de manipulations temporelles (Dehors les Hommes, Monsieur Merlin, etc. : voir son site ici).
Quatrième de couverture
Lorsque le bâtiment jaillit brusquement du trou de ver, Colorado comprit qu’un nouveau drame était survenu. Ce n’était pas l’espace normal qu’elle découvrait autour de son navire, mais une terrible et dangereuse nasse spatiotemporelle, un piège effroyable dans lequel s’était jeté le Piet Hein. Elle aurait pu l’accepter pour elle-même, mais rien ne saurait être facile pour une IA de pilotage, surtout quand son équipage se réduisait à un ado de seize ans et qu’en face d’elle apparaissait un étrange cimetière spatial. Elle apercevait des dizaines et des dizaines de vaisseaux ; certains avaient été rapprochés et accouplés pour former un imposant agglomérat flottant dans ce coin perdu de l’Univers. C’était sans doute une masse vivante et opérationnelle, car des milliers de lumières y brillaient et des signaux en fusaient tous azimuts. Plus incroyable, l’un d’eux lui apportait un message de bienvenue au sein de la cité perdue de VINETA...
L'histoire
L’histoire ? C’est celle de la naissance de Vineta, de ses premiers jours jusqu’à son apparition dans SysSol, de ses premiers pas jusqu’à sa grandeur et sa décadence. L’histoire de celles et ceux qui ont dû la bâtir pour survivre et tenter de s’enfuir de ce recoin d’univers où ils étaient coincés, de ces instants tragiques et difficiles dans la lueur rouge de Mirus, de ces espoirs et de ces catastrophes qui ont semés sa destinée.
Vineta ? C’est une ville mythique, celle de la Baltique chargée de légendes et qui fut célébrée par nombres d’auteurs tels que Selma Lagerlöf (Le merveilleux voyage de Nils Holgersson à travers la Suède) ou Karl Wilhelm Müller (poème chanté dans l’Opus 42 de Brahms, dans la 2e pièce Vineta de l'œuvre). Et dans SysSol, elle est tout aussi mythique, mais se retrouve coincée aux abords de Worm-Zero.
Quatrième tome de l'univers, Vineta vous présente de nouveaux drames et les tortueux dangers de Mirus au coeur de ses nasses telles que présentées dans L'Enfer des Vers ou dans Les Murailles du temps.
Extrait
Xhosa Maar-Jenshan, mai 2088 UTT..
Quand je découvris le Royal Cistercien, je n’étais qu’à quelques kilomètres de lui, la navette qui m’y amenait ralentissant pour le pénétrer. Ni beau ni laid, juste étrange.
Imaginez un tube de section ovoïde, flanqué de tous côtés de dizaines d’autres tubes plus courts encastrés en lui par la longueur. La poupe concentre ces tubules secondaires qui contiennent les propulseurs. Rajoutez un nez renflé, un château anguleux au premier tiers de ses huit cent soixante et un mètres de longueur pour cent de hauteur et quatre-vingt-onze de largeur. Un équipage de six cents membres, Humains de tous genres, complété du double en androïdes et du quadruple en robots. À côté de lui, les bâtiments de sa petite flottille étaient nettement plus élancés et fins. Composée de quatre escorteurs, de deux éclaireurs et d’un aviso assurant d’occasionnelles liai-sons physiques entre tous, elle ajoutait un peu plus de cinq cents personnels humains.
Avec cela, les noms des bâtiments étaient assez poétiques, songeai-je en les découvrant : Tonnerre du Soleil, Monde bleu, Astrolabe et Clytemnestre. Ce dernier allant parfaitement avec les éclaireurs baptisés Dioscures et Euménides. L’excitation qui me faisait m’agiter dans mon siège devait être aussi palpable que celle des autres Spaciens installés autour de moi. En posant le pied sur son pont d’accueil, nous allions tous nous retrouver embringués dans une drôle d’aventure : neuf ans d’absence pour un périple et une exploration du voisinage de l’imposante Neptune. Neuf années dont plus de la moitié en sommeil artificiel pour compenser la monotonie des voyages aller et retour, le reste du temps en activité dans une gravité artificielle et relativement réduite au regard de Terre.
Rivière Blanche
Collection Blanche n° 2218
ISBN : 978-1-64932-175-6
Prix : 22 € + port : version papier
Prix : 4.99 € : version epub
Nombre de pages : 300
Couverture de Jean-Félix Lyon
Parution : Décembre 2022
J'ai beaucoup aimé, allez, ne soyons pas avare de superlatif, j'ai adoré cette lecture qui m'a dépaysé et surtout qui se joue du lecteur : on pense être dans un space opera classique mais l'auteur nous révèle bien des surprises pour épicer le tout, bref, c'est loin d'être linéaire. L'auteur lie plusieurs intrigues et cela permet de surprendre le lecteur. Autre point fort, l'auteur arrive à faire de ce roman, dont l'univers est une série, un parfait one shot alors que le background général est assez ahurissant. Qui plus est, c'est fait de manière légère, je n'ai pas eu l'impression de lire des résumés assommants. Pour finir, le tout est préfacé par un autre de mes auteurs chouchous : Arnauld Pontier.
LIRE TOUTE LA CHRONIQUEUn roman qui prend son temps (sans être ennuyeux) pour dérouler son histoire, jusqu'à cette accélération d'événements vers les deux tiers du livre qui rend difficile de le poser, et provoque une légère frustration de savoir qu'il va falloir attendre presque un an avant de lire la suite.
Allez Mr Gapdy, on lâche rien, on attend la suite !!!