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Présentation
Paru chez Rivière Blanche (lien éditeur) en juin 2018 sous le numéro 2166 de la collection Blanche, les Gueules des Vers est le premier roman de l'Univers de SysSol. Un space-opéra où la hard-science est en toile de fond, autant que les voyages spatiotemporels, qu'accompagnent IA, vaisseaux spatiaux, lutte de pouvoir, espace intergalactique, concepts physiques stupéfiants et un soupçon de pirates de l'espace...
Préfacées par l'astrophysicien Franck Selsis, ce sont 396 pages fort mouvementées qui vous attendent, une histoire dans laquelle l'univers va vous paraître fort différent de ce que vous croyiez en connaître.
Fond d'image de Thomas Budach
Quatrième de couverture
SysSol. Notre univers s'est étendu au-delà de la Terre et de sa Lune. Mars, Vénus, Jupiter et ses satellites, la ceinture des astéroïdes, aussi bien que les traînées troyennes de Jupiter… Et pour fédérer, autant que surveiller et pacifier toute cela, il y a la Spatiale, organisation interplanétaire au départ, devenue indépendante, qui vit des taxes qu'elle prélève auprès des milliers de vaisseaux qui traversent l'espace. Si ce n'est qu'hélas, au milieu de ces astéroïdes et de ces vaisseaux, il y a les pirates spatiaux. Que nul n'est encore parvenu à contrer ni éradiquer, qui dépouillent et rançonnent sans fin… En juin 2126, Dick Hanson, fils de l'une des plus riches familles de SysSol, part en croisière vers Jupiter pour fêter ses quatorze ans. À son âge, il rêve certes d'aventures, mais surtout de s'affranchir de la surveillance d'Audrey, sa garde du corps personnelle, qui le suit partout depuis qu'il a failli être kidnappé voici quelques années. Il y parvient presque dans l'immense vaisseau qui les emporte… presque seulement, car ce dernier frôle les astéroïdes. Or les pirates spatiaux sont là et les arraisonnent. Pour protéger le garçon, Audrey n'a d'autre choix que de s'enfuir avec lui et son ami Jens, jeune mousse, dans une navette de secours. Le 17 juillet 2126, Dick Hanson, Jens Cleryan et Audrey Cambellerich disparaissent, sans laisser la moindre trace, sans que ni leur navette ni quelque débris ne soit retrouvé. Nul ne sait où ils ont disparu et comment, nul ne peut imaginer qu'ils ont découvert une singularité, la première GUEULE DES VERS.
L'histoire
Celle-ci se déroule dans l'Univers de notre système solaire, SysSol. La colonisation de ce dernier a commencé en 2031 après deux découvertes majeures. Il y a d'abord celle des moteurs à fusion thermoplasmique qui permet de gagner en puissance et vitesse, autorisant de rejoindre Mars en moins de 45 jours. Puis les systèmes de craking SHM qui permettent de générer avec peu d'énergie de l'eau et de l'oxygène, éléments essentiels de notre survie.
Parce qu'il a découvert de manière inattendue et dramatique la première Gueule de Vers, la première singularité dont nul ne soupçonnait l'existence, encore moins qu'elle puisse être si proche de nuit, l'adolescent Dick Hanson va voir sa vie prendre un tournant incroyable et va le pousser à la quête la plus folle qui puisse exister : celle de comprendre ces Gueules et d'en percer le mystère, alors que le temps et l'espace se révèlent totalement différent de ce que croyaient en connaître les humains. Aider par Coloralo, l'incroyable IA du Piet Hein, puis par la cyborge Yessica, ce sont deux siècles d'histoire dans lesquels il va se perdre et sans cesse se retrouver.
De la Hard-SF et du Space-Opera dans la plus pure tradition qui a, comme le font remarquer certains lecteurs, de quoi embarquer dans une univers de folie que l'on a bien du mal à quitter.
Les Gueules des Vers forme le 1er tome de la dilogie des Vers ; le 2e tome, L'Enfer des vers, est paru en janvier 2020. L'univers de SysSol, qui s'étend avec les aventures de Gerulf chez Pulp Factory, se poursuivra au travers d'autres romans à venir.
Extrait
Yessica Valdéombre, mars 2160.
Même dans une combinaison chaude et sécurisée, je n'imaginais pas que Jupiter soit aussi désolé et glacial. Ma navette n'était pas conçue pour une si imposante planète et reposait de guingois ; mon retour risquait d'être chaotique. J'ai dû me forcer à en faire abstraction afin d'activer les jumelles de mon casque. Deux-cents mètres plus bas, dans le creux du cimetière où croupissait un amalgame d'engins et de vaisseaux, j'ai aperçu la carcasse décatie du Piet Hein I. Le second avait été démantelé quand la boîte de son propriétaire avait fermé et je n'avais retrouvé aucune trace de Nevada.
Peu importait. Le navire que je voyais abritait Colorado. L'IA qui avait transmis des informations à Nevada qui, elle, les avait remises aux bioandroïdes qui les avaient refourguées à nul ne savait qui… Un beau sac de nœuds. Cette IA pouvait me permettre d'approcher Dick et de récupérer ces datas. C'était un pari fou, mais j'y croyais. Un peu…
Le vaisseau était tordu, brisé par endroits, mais le carénage de son château avant brillait toujours. Il disposait donc d'énergie et demeurait en activité, même s'il était incapable de quitter sa prison, bloqué par des amas de métal et des carcasses qui l'écrasaient de tous côtés. Fusées dorsales allumées, je me suis élancée dans l'immense entonnoir. Trouver une ouverture dans le métal tordu aux pointes acérées me prit du temps. Éclairée de ma seule frontale, j'avançais avec précaution. Mais le pire ne venait pas de la carcasse de l'appareil. Issue des navires entassés alentour et entretenue par des systèmes de régénération qui marchaient tant bien que mal, une immense poche d'air vicié avait rempli la vallée au cours des dernières décennies. Une sorte de jungle mutante y avait pris naissance à partir des plantes et animaux qu'avaient transportés ces navires moribonds. Des rats difformes et d'autres bestioles devenus jupitériens trottaient de tous côtés. Elles me flanquaient la chair de poule et un sentiment de dégoût, accentué par des lueurs tremblotantes zébrant sporadiquement un couloir, un sas, un escalier tordu, un tubule d'ascension brisé. Des flashs parcouraient les parois, éveillant pour de brefs instants la signalétique ; ils hésitaient et s'éteignaient rapidement, mais m'indiquaient tous la direction du château et surtout de la salle de commandement. Laser tronçonneur en main, il m'a fallu une heure pour me frayer un passage jusqu'à elle...
Références et lien éditeur
ISBN : 978-1-61227-768-4 |
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Retours critiques et avis de lecteurs
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Voilà un livre qui débute très mal : vous savez que si à la fin vous appréciez l'histoire, il vous sera impossible de le chroniquer et d'en donner l'envie comme le fait Franck Selsis dans la préface. Ne reste qu'à espérer que le voyage se passe mal... |
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Sylvain BoissinotJe suis bien embêté car je ne sais pas comment commencer. D'un côté, j'ai envie de vous décrire le délire d'un auteur qui s'est amusé à imaginer cette histoire. Comment il réussit à vous faire perdre la tête dans des conjonctures spatio-temporelles avec des flashbacks et des flashforwards.On dit que la seule limite en SF, c'est celle de l'imagination de l'auteur. Jean-Christophe Gapdy est sans limite ! En effet, avec cet ouvrage, l'auteur nous démontre encore une fois qu'il a une imagination débordante. On en avait déjà eu un aperçu avec ses précédents écrits comme avec Aliens, Vaisseau et Cie ! Il a su mettre en place une histoire complexe tout en gardant une cohérence à l'ensemble. C'est très bien pensé et imaginé. Djackdah NielleEt en un chapitre tout bascule, rien de ce que l'on attend se produit, et il est impossible d'en dire plus sans gâcher la suite, juste que l'on plonge dans la "folie" de l'auteur, qui manipule le temps et l'espace à sa guise pour nous faire partager des aventures schizophréniques.Une fois plongé dans l'aventure impossible d'en ressortir indemne tant le rythme est haletant et les rebondissements nombreux. Koyolite TseilaBon sang, quelle lecture ! Le moins que je puisse dire, c'est que ça décoiffe et secoue.à l'instar de tous les Dick, je n'ai pas vu arriver LE TRUC géant qui tombe dans les derniers chapitres, et qui change encore une fois toute la donne… et paf ! Me voilà repartie pour un tour de carrousel de réflexions cosmiques ! Et là, je réalise l'ampleur de ce récit. Ouah : RESPECT. « Les Gueules des Vers » est un récit passionnant qui présente un univers colossal à l'échelle du Temps. Cet ouvrage est DANTESQUE. Je vous le recommande chaleureusement, car à mon avis, il est incontournable pour tout amateur de Science-Fiction. Un conseil : bouclez bien votre ceinture avant d'entreprendre cette odyssée et arrimez solidement tout objet se trouvant à proximité Jean-Michel ArchaimbaultCe roman est PHÉNOMÉNAL dans la construction dramatique, les arrière-plans historiques et spatiopolitiques de l'édification de SysSol, l'approche des caractéristiques des singularités, les perspectives qui se dévoilent progressivement à leur sujet et les interrogations de plus en plus hallucinantes qu'elles font naître...Points forts éblouissants et vertigineux, l'idée de "mélange des temps" par-delà les gueules, plus l'effet de duplication et l'ouverture sur des univers parallèles avec le questionnement qui en découle sur l'identité et l'origine réelles de celles et ceux qui "reviennent". Des trous de vers, tunnels d'espace, singularités diverses et variées, nous en avons exploré des quantités au gré de la lecture de romans ou de nouvelles plus ou moins inspirés, plus ou moins réussis, plus ou moins "chiants" parfois quand le côté Hard Science était trop prononcé. Ici, c'est du neuf, du renversant, de l'original qui titille les neurones et enflamme la curiosité. Où donc l'auteur va-t-il nous emmener durant le prochain voyage ? |
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Ouvrir ce livre, c'est plonger avec Dick Hanson à l'intérieur de trous de ver effrayants, c'est être emporté à travers le temps et l'espace, se faire secouer dans tous les sens et en ressortir à la fois désorienté et fasciné ! Comme dirait Marty McFly (dans Retour vers le futur) : « On est où, là ? Et on est quand ? » |
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Attention, ce n'est pas un livre que je conseillerai à ma femme. C'est un livre pour initiés, pour gens du sérail... si vous n'avez qu'un gout assez lointain pour la SF, vous risquez de bien vite l'utiliser pour caler le vaisselier de mémé. Par contre si vous aimez les concepts SF pointus (j'en suis), vous vous fanerez ces 380 pages sans difficulté. L'intrigue est très riche, complexe; à tiroir... de temps en temps, j'étais aussi paumé que les personnages, alors tu lis la suite pour comprendre. La fin est pleine de "twists", j'ai bien aimé ce vertige spatio-temporel où on ne sait plus qui est où, quoi, l'inverse voire les deux. Une très belle lecture SF pleines d'idées et de trouvailles. Si vous aimez Reynolds ou Mcauley, il n'y a pas de raison pour que vous n'aimiez pas celle-ci. |
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Que dire ? Cela fait plusieurs heures que j'ai terminé cette histoire et ma santé mentale vacille encore. Tout d'abord un avertissement : si vous êtes néophytes en SF, anticipation et voyages spatio-temporels accrochez-vous bien ! Ce livre va vous retourner le cerveau comme une tarte tatin ! |
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