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Présentation
Paru chez Rivière Blanche (lien éditeur) en janvier 2020 sous le numéro 2184 de la collection Blanche, l'Enfer des Vers est le deuxième roman de l'Univers de SysSol. Un space-opera où la hard-science est en toile de fond, autant que les voyages spatio-temporels, qu'accompagnent IA, vaisseaux spatiaux, lutte de pouvoir, espace intergalactique, concepts physiques stupéfiants et un soupçon de pirates spatiaux...
Préfacées par Jean-Michel Archaimbault, auteur et traducteur SF, grand maître et spécialiste de Perry Rhodan, ce sont près de 350 pages fort mouvementées qui vous attendent, dans lesquelles les réponses à nombre de questions et énigmes du 1er tome sont enfin révélées. Même si tout n'est pas livré, loin s'en faut, tant Mirus recèle, à elle seule, de mystères et d'interrogations.
Fond d'image d'Alex Myers
Quatrième de couverture
Les Gueules des Vers vous ont laissé, comme Dick Hanson, anéanti, incrédule et à peine capable de reprendre pied dans notre monde. L'Espace, le Temps et l'Univers entier se sont ligués pour vous mener, avec lui, dans une course folle où vous vous interrogiez sans cesse pour savoir où et quand vous étiez, une course durant laquelle vous vous demandiez si Mirus, SysSol et tant d'autres choses existaient réellement…
Vous n'avez pas encore lu ces Gueules des vers ? Alors STOP ! Ne faites plus un pas, reculez dans le temps et ne revenez qu'après les avoir découvertes. Si, au contraire, ayant survécu, ces questions vous taraudent encore, si vous n'avez pas peur de croiser Anaïs Lys et Damienzo, de suivre de nouveau Colorado, Dick et Yessica, si aucune angoisse ou frayeur ne vous fait reculer, peut-être parviendrez-vous, comme eux, à vous frayer un chemin à travers ces Singularités avec le ferme espoir de ressortir vivant – et surtout en ayant conservé votre santé mentale – de L'ENFER DES VERS.
L'histoire
L'histoire se déroule dans l'Univers de notre système solaire, SysSol. La colonisation de ce dernier a commencé en 2031 après deux découvertes majeures. Il y a d'abord celle des moteurs à fusion thermoplasmique qui permet de gagner en puissance et vitesse, autorisant de rejoindre Mars en moins de 45 jours. Puis les systèmes de cracking SHM qui permettent de générer avec peu d'énergie de l'eau et de l'oxygène, éléments essentiels de notre survie.
Parce qu'il a découvert de manière inattendue et dramatique la première Gueule de Vers, la première singularité dont nul ne soupçonnait l'existence, encore moins qu'elle puisse être si proche de nuit, l'adolescent Dick Hanson va voir sa vie prendre un tournant incroyable et va le pousser à la quête la plus folle qui puisse exister : celle de comprendre ces Gueules et d'en percer le mystère, alors que le temps et l'espace se révèlent totalement différent de ce que croyaient en connaître les humains. Aidé par Colorado, l'incroyable IA du Piet Hein, puis par la cyborge Yessica, ce sont deux siècles d'histoire dans lesquels il va se perdre et sans cesse se retrouver.
De la Hard-SF et du Space-Opera dans la plus pure tradition qui a, comme le font remarquer certains lecteurs, de quoi embarquer dans un univers de folie que l'on a bien du mal à quitter.
Les Gueules des Vers forme le 2e tome de la dilogie des Vers ; le 1e tome, Les gueules des vers, est paru en juin 2018. L'univers de SysSol, qui s'étend avec les aventures de Gerulf chez Pulp Factory, se poursuivra au travers d'autres romans à venir.
Extrait
Damienzo, février 2235.
Une femme en combinaison de ville impeccable, grande, trop musclée à mon goût et ayant un peu trop l'allure des gardes ou des militaires que j'avais parfois vus. Tout à l'opposé de mes habitudes, j'aurais presque eu envie de jurer alors qu'elle se tournait brusquement vers moi. L'expression d'interrogation qui s'est affichée sur son visage dut ressembler à la mienne. Quoique pour des raisons différentes. Car je venais de la reconnaître, me maudissant de ne pas avoir songé qu'elle pouvait venir chercher le jeune homme. Mais ce n'était qu'un détail dérisoire…
L'arme de poing brusquement apparue dans sa main – à moins qu'elle la porte en permanence, ai-je songé incongrûment – m'a obligé à me jeter à terre. Cette fois, ce furent mes genoux qui protestèrent en frappant le sol alors que le sifflement discret, mais parfaitement reconnaissable de fléchettes – des incapacitantes sans doute – me frôlait. J'ai levé les deux mains devant moi, doigts écartés en signe de reddition, balbutiant :
— Ne tirez pas ! Je ne suis pas armé… Je…
Mais la femme et garde du corps tirait déjà une seconde salve. Si éloignée de ma direction que je n'ai pu m'empêcher de tourner la tête. L'homme qui a chuté au sol m'était un parfait inconnu. Pourtant, j'étais certain qu'il n'était ni de la police ni de la Sec ; la vue du crablaser qu'il a lâché m'a fait déglutir. Elle m'a surtout donné l'envie de me redresser et de m'enfuir au plus vite. Ils m'avaient retrouvé au point de contact que j'avais imaginé ! Comment ? J'étais certain de n'avoir laissé aucune trace, de n'avoir jamais utilisé celle qui, en moi, me désignait. J'ai lâché un petit râle incongru. Le cop'assist ! Il les avait avertis. Quel imbécile j'avais été ! Puis tout a paru se brouiller en moi. Était-ce la panique qui m'envahissait ou la certitude de mettre la vie de mon contact en danger ? Aucune importance. J'avais perdu. Je devais me protéger moi et repartir, fuir de nouveau, vers une nouvelle cache. Je me suis mis debout avec raideur ; je devais m'éloigner au plus vite, comme tous ceux qui se trouvaient là. J'ai eu l'étrange impression d'être pris dans un vol d'oiseaux effarouchés qui s'enfuyaient soudain à tire-d'aile.
Du coin de l'œil, j'apercevais trois corps étendus. Déjà trois ? Mais il devait y en avoir d'autres qui me guettaient alentour. Tant pis. De toute façon, ces gens étaient capables de tout ; rester immobile ne ferait que leur faciliter la tâche. Je me suis élancé pour me cogner contre un flic accouru là. Un humanoïde. J'ai balbutié quelque chose, mais il ne s'intéressait pas à moi ; dans sa main cybernétique, son paralyseur était dirigé derrière moi. Je me suis retourné. Un couple qui pouvait passer pour des étudiants galopait dans notre direction. Eux aussi étaient armés. Je crois qu'un gémissement m'a échappé lorsque le policier leur a ordonné de s'arrêter en s'avançant d'un pas. En entendant grésiller des tirs rapides, j'ai rentré la tête, mais je n'ai rien senti. Près de moi, l'humanoïde a basculé en arrière. Placé comme il l'était, son corps avait fait rempart et le mince trou qui perforait son torse avait détruit son noyau vital. J'ai tourné la tête tout en me remettant à courir.
Références et lien éditeur
ISBN : 978-1-61227-925-1 |
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Retours critiques et avis de lecteurs
NOTA : Cliquez sur le titre ou le dessin à côté du retour lecture pour accéder à l'article complet.
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Il y a un an et demi, je faisais la connaissance avec le premier roman d'un jeune auteur, Jean Christophe Gapdy et ses gueules des vers, un premier tome plein d'ambition avec une trame temporelle fourbe due à des trous de vers. L'enfer des vers vient clore ce diptyque. |
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