Présentation

A paraître chez Rivière Blanche (lien éditeur à venir) en décembre 2021 sous le numéro 2206 de la collection Blanche, les Murailles du Temps forme le troisième roman de l'Univers de SysSol. Un space-opera où l'univers révèle qu'il n'est pas ce que l'on pourrait croire. Car Mirus, le Worm-Zero, que vous avez peut-être découvert dans les Gueules des Vers, se montre particulièrement retors et se joue, au travers de ces murailles, de toutes celles et de tous ceux qui tentent de trop s'en approcher...
Avec l'aide précieuse de Jean-Michel Archaimbault, auteur et traducteur SF, grand maître et spécialiste de Perry Rhodan, c'est un monde nouveau et des peuples bien particuliers qui vont se découvrir à vous, et si Mirus recèle, toujours et à elle seule, sont lot de mystères et d'interrogations, c'est un moment plus calme, un adagio qui s'offre à vous après le tumulte des Gueules...

Fond d'image d'Alex Myers

Quatrième de couverture

Mia a été capturée avec ses amies par des aliens destructeurs de mondes. Esclave dans un de leurs gigantesques vaisseaux, leur petit groupe parvient, malgré la perte de trois des leurs, à s’enfuir et à rejoindre une planète étrangement semblable à la Terre. La découvrant détruite et envahie par la mort, elles ne peuvent y demeurer et vont plonger, avec leur petit jet spatial, au cœur d’un proche trou de ver pour tenter de rentrer chez elles. Mais, dans l’univers lointain, rien n’est jamais ce que l’on croit ni ce que l’on espère. Si franchir l’espace et le temps, au risque d’être jetées dans l’inconnu d’une autre époque, reste leur plus grande peur, ce sont des pièges bien plus incroyables qui les attendent, car ce n’est pas avec le temps, mais bien avec celles et ceux qui veulent les franchir que jouent LES MURAILLES DU TEMPS...

L'histoire

L'histoire se déroule, cette fois-ci, fort loin de notre système solaire, SysSol. Un monde - serait-ce notre Terre ? - est attaqué par d'étranges vaisseaux qui viennent pomper l'énergie magmatique, sans se soucier de détruire la planète, les civilisations et la vie qu'elle abrite. C'est là que Mia et ses amies trouvent l'occasion de voir l'un de ces navires et de gagner l'abri de cette Terre anéantie afin de pouvoir s'élancer dans l'espace et retrouver leur vie antérieure avec leurs familles et leurs domaines. Le seul moyen d'y parvenir serait de trouver une porte permettant d'accéder aux Murailles du Temps et d'y rechercher les balises qui s'y cachent, traçant une route sûre et rapide en évitant les pièges de Mirus, la méga-étoile à l'origine des Gueules de Vers et des Murailles.
Un space-opera plus calme, mais plus troublant que les deux précédents opus, c'est là aussi l'occasion pour qui les avaient lus de retrouver Yessi et Colorado, et de les découvrir pour les autres.

Les Murailles du temps forme le 3^e tome du cycle de SysSol. Il peut se lire indépendamment de la dilogie des vers que sont Les gueules des vers et L'enfer des Vers. L'univers de SysSol s'étend avec les Aventures de Gerulf chez Pulp Factory, celle de Soyana et Doriane, contrebandières, aux Editions Armada, et deux nouvelles numériques (Nouvel Avenir et Gynoïdes) chez RroyzZ Editions.

Extrait

Mia.

La soudaine modification de nos cycles d’éveil nous laissa comprendre le changement, d’autant que nos tâches se firent brusquement moins contraignantes ; la surveillance dont nous étions l’objet se relâcha légèrement, comme si elle devenait sans importance. Nous ressentîmes ensuite un accroissement de l’activité des moteurs, au cœur du vaisseau : simultanément, les frémissements incessants des tubes ascensionnels s’amplifièrent et nous commençâmes à les percevoir quand nous passions près d’eux. Il y eut d’autres détails, bien sûr, et tous indiquaient que l’engin allait reprendre son vol et sa course au travers des galaxies.
L’occasion se présenta quand l’Innerdia qui nous faisait travailler partit en période de repos. Alors qu’habituellement, son remplaçant était un membre de son groupe et de sa race, nous vîmes arriver un simple Kho qui paraissait ignorant de son rôle exact. En outre, il avait un air épuisé et les cicatrices encore gonflées sur son corps laissaient comprendre qu’il sortait du niveau médical ; peut-être avait-il enchaîné les missions sur cette planète et y avait-il été blessé. Notre docilité sans faille depuis notre capture allait-elle enfin trouver sa ré-compense ? Nous notâmes toutes que le Kho n’avait pas activé les pastilles métalliques de ses nombreux bras ; il n’était donc pas en contact avec les automates de surveillance et de contrôle. Ce qui voulait dire que ces derniers n’étaient plus que des gardiens passifs, incapables de prendre la moindre décision sans son intervention.
Cela faisait si longtemps que nous attendions et espérions ce moment. Depuis plus de cent cycles de sommeil, de-puis qu’ils s’étaient installés au-dessus de cette planète, afin d’en recueillir l’énergie tellurique et magmatique, ainsi que des matières premières dans les profondeurs de son globe. Rien n’avait été possible jusqu'à présent. Mais comprendre que leur départ était proche nous secoua ; il n’y aurait pas d’autre occasion avant qu’ils n’abordent un nouveau système. C’est-à-dire dans très longtemps, trop longtemps pour nous, alors que nous n’avions même pas espéré qu’ils puissent s’attaquer à un tel monde et nous offrir, par-là même, l’occasion de les fuir.
La décision me revenait. Je la pris en voyant le Kho s’installer et s’assoupir dans sa cabine qu’il omit de fermer. Peguin et Dian réagirent dès que je leur fis signe. Presque instantanément. Un mouvement furtif, et le premier robot volant s’écrasa à nos pieds. Le second suivit dans la foulée. Puis nous nous occupâmes de notre geôlier.

Références et lien éditeur

Retours critiques et avis de lecteurs : à venir

NOTA :  Cliquez sur le titre ou le dessin à côté du retour lecture pour accéder à l'article complet.