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Avertissement, rappel et tout ce que vous voulez : L'univers de SysSol est un univers futuriste, et plus particulièrement d'anticipation puisque ce que j'en montre se déroule dans un futur relativement proche qui part des prochaines décennies pour rejoindre les années 2350. Il s'agit d'un univers FICTIONNEL… et donc tout ce qui suit n'est que de la SF, de la « science-fiction », avec nombres d'éléments inventés, de manière parfois très proche des découvertes ou d'hypothèses actuelles, parfois, au contraire, très éloignée, voire totalement à l'opposé de nos connaissances contemporaines et donc de notre réalité. Donc profitez-en sans modération, mais ne prenez pas certaines propositions pour quelque chose qui surviendra nécessairement… Ce, en clin d'œil.

Au départ, le point de vue planétaire.

Il est impossible de parler sciences sans expliquer, d'abord et avant toute chose, ce qu'il en est des planètes et satellites de SysSol, car chacune à sa particularité dans ce domaine. Si, initialement, tout part de la Terre, l'essaimage humain sur Lune puis Mars, avant d'arriver à Vénus, aux astéroïdes, puis aux satellites de Jupiter (Io, Europe, Ganymède et Callisto) fait que chacune de ces conquêtes a amené d'une part à des prouesses technologiques, d'autres part à des découvertes scientifiques – parfois incroyables comme celles qui sont associées à la difformité troyenne…

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Terre

Sans refaire une partie de l'historique de SysSol, il importe de savoir qu'initialement et d'évidence, la Terre fut l'initiatrice de toutes les recherches et avancées technologiques. Mais, assez rapidement, l'afflux de chercheurs et scientifiques, d'ingénieurs de très haut niveau sur Mars, fit que cette planète tellurique se spécialisa dans la terraformation et des milliers de prouesses en ingénierie, robotique, biologie et autres sciences y virent le jour. L'accès aux astéroïdes, plus proches d'elle que de Terre, comme source de matières premières en métaux et métaux rares permit à Mars de se retrouver en position de force pour négocier d'une part son indépendance, d'autre part sa situation de fournisseur de ces matériaux. Cette fourniture se fit peu à peu en échange de moyens technologiques particuliers, mais aussi de moyens médicaux, alimentaires et autres qui permirent à la planète rouge de se libérer d'une tutelle complexe et quelque peu belligérante. Ceci prit des proportions si importantes à partir de 2065 que la guerre éclata 5 ans plus tard, avec les conséquences que l'on sait.
Dont l'une fut la volonté de Mars et Vénus d'assurer au plus vite leur autonomie scientifique et technologique, en s'aidant mutuellement. Ce qui ne fut pas simple au vu des distances qui les séparent. Ce fut sous la contrainte de la Spatiale née de cette fin de guerre, que les planètes parvinrent à cette relative liberté tout en s'assurant mutuellement de leurs aides respectives. Parmi les aides, il fut décidé que Mars et Vénus recevaient des colons dont ils avaient un énorme besoin. Ces Terriens étaient sélectionnés avec des niveaux de compétences couvrant tout ce qui existait alors dans les divers métiers et activités terrestres - y compris parmi les moins favorisés. En contrepartie, Mars devait contribuer, par l'envoi de mineurs sur les astéroïdes, à fournir matériaux et métaux aux autres planètes et satellites, durant que Vénus poussait ses connaissances en biologie, physiologie, médecine, chirurgie et autres domaines qu'elle maîtrise, afin de les mettre au service de SysSol.

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Lune

Les progrès technologiques sur Lune sont assez réduits. En cause, une population plus réduite et une part d'ingénieurs et scientifiques plus faible que partout ailleurs. Lune est devenue assez rapidement, c'est-à-dire dès 2050, un monde où l'illégalité, la contrebande et les opérations douteuses étaient monnaie courante ; des recherches et expériences scientifiques avec des cobayes humains ou des clones y étaient pratiquées en toute impunité, ou presque…
La présence de la Spatiale, durant plus d'un demi-siècle - sur la moitié du satellite laisse penser qu'elle usait de ce territoire pour pratiquer elle-même certaines de ses propres expériences, complétant ce qu'elle pratiquait sur les stations spatiales lui appartiennent.
Les dômes séléniens sont peu imposants, ce qui est compréhensible au vu des innombrables petites météorites qui viennent régulièrement frapper la surface ; à l'inverse, leurs cités souterraines sont plus grandes et plus solides que celles de Mars. On ne dispose que de peu de traces de découvertes scientifiques issues de Lune et la plupart des assertions concernant ces avancées sont devenues, au fil des décennies, sujettes à controverse, voire sont considérées comme des affabulations ou des histoires déformées, principalement pour tout ce qui concerne les recherches sur le psychisme et les capacités « psy » associées, aussi bien que sur le clonage, devenu plus ou moins illégal avec le temps, mais toujours pratiqué sur Lune où les laboratoires médicaux et de recherche étaient nombreux, à l'abri sur un satellite où la police et les services de sécurité sont restés corrompus depuis toujours.

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Mars

Les dômes géants, les appareils et systèmes flottants ou volants, que ce soit des jets, des véhicules, des robots ou des mobiliers tels que chaises ou tables, pour ne citer que ceux-là sont signés de leur savoir-faire. Les Martiens ont aussi inventé ou amélioré de façon étonnante les serres de cultures, la récupération optimisée des eaux et liquides, que ce soit celles souterraines ou celles des calottes glaciaires, les élevages de mirmanimaux [i.e. d'animaux nains – en référence aux Mirmidons – occupants peu de place et peu voraces, utilisés dans l'alimentation martienne], les plantes légumineuses et céréalières sèches [c'est-à-dire peu gourmandes en eau], etc. bref un écosystème alimentaire spécifique à la planète. Ils ont aussi mis au point des systèmes de cracking-SHM de taille imposante, couvrant plusieurs centaines de mètres carrés et implantés en des milliers de points, afin d'obtenir de l'air et une atmosphère planétaire, artificielle, mais bien réelle, permettant de vivre facilement sous leurs dômes et dans les cités souterraines.

Extrait du projet d'une installation martienne de cracking - 2033 
Bâtiments de l'installation : graphique de Mystics Art Design

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Vénus

La planète semi-gazeuse, comme la nomment les Syssoliens, (elle est tellurique, mais est aussi celle qui a la plus épaisse atmosphère) est devenue elle-même une légende. Il est vrai que l'un de ses nombreuses particularité est d'avoir une durée de jour (période de rotation sur elle-même) supérieure à celle de son année, c'est-à-dire de sa période orbitale autour du Soleil, à savoir 243 jours pour 225 jours L'installation des villes flottantes, qui permettent de survivre à une altitude où l'air et la température sont supportables pour les humains – soit à quelques 500 km du sol – a été un véritable défi et a amené à une colonisation par des Terriens particulièrement compétents et doués.

Initialement, ce projet fut celui de l'actuelle NASA – si tant est que cette NASA ait existé dans ce SysSol. Ce projet, nommé HAVOC, fut abandonné après quelques années de recherches, mais laissa des traces qui furent reprises lors des premières tentatives de colonisation en 2038, avant d'amener à une colonisation très timide l'année suivante, avec une centaine d'humains. Il y eut alors cinq mini-cités flottantes, capables chacune d'abriter une cinquantaine de personnes et reliées entre elles par des tubes amovibles comme pour les vaisseaux spatiaux.

Il faudra attendre la deuxième vague de Terriens en 2048 pour que les Vénusiens commencent à s'organiser et rassembler leurs structures par des armatures plus solides et résistantes, capables de tenir non seulement sur plusieurs niveaux habitables (jusqu'à une dizaine), mais aussi de s'étendre sur plus de dix kilomètres carrés. La première cité importante, de cette taille, naquit en 2051 et put accueillir 10.000 personnes dès son achèvement. Dans le même temps, la rudesse de la vie vénusienne amène à accroître les compétences et les moyens médicaux et biomédicaux. Deux phénomènes vont alors se produire. Si la présence d'ingénieurs et techniciens est indéniable et vitale pour la survie des cités qui commencent à apparaître, les colons qui arrivent sont plus souvent des femmes, mais aussi des transgenres et non-binaires.

La colonisation de Mars a obéi à des nécessités, sociales, économiques et démographiques ; de ce fait, elle n'est en rien comparable à celle de Vénus où la possibilité d'obtenir des matériaux, métaux, etc. était trop complexe. Initialement, la plupart des gouvernements terrestres, empêtrés dans des difficultés économiques, des problématiques guerrières, associées à des mouvements sociaux, des famines, disettes, sécheresses et difficultés tant climatiques qu'écologiques, ont tenté d'envoyer des colons en masse vers Lune et Mars, puis vers Vénus pour désengorger la planète-mère surpeuplée et souffrant de milliers de maux...
Ceci amena d'abord à un patchwork culturel et ethnique lors de ces colonisations. Notons d'ailleurs que ce mélange fut encore plus important au cœur de la Spatiale, qui, ne l'oublions pas, avala, elle aussi, des centaines de milliers de colons qu'elle sélectionna et forma pour ses propres besoins. Or, sur Vénus, cette mosaïque humaine se caractérisa par une représentation réduite des mâles, y compris lors des naissances ; la répartition entre les deux sexes (nommé sexe-ratio) bascula d'une valeur proche de 1 sur Terre à 0.80 sur Vénus (toute couche sociale et tous âges confondus).
Le second phénomène est directement lié à cette caractérisation qui associé à des demandes de modifications corporelles et génétiques, et donc à un accroissement sans précédent des compétences biologiques et médicales.

Vénus devint non seulement la planète « féminisée », en référence à la déesse éponyme, mais surtout celle où on savait greffer et remplacer des membres et presque n'importe quel organe, retravailler génétiquement plantes, animaux et humains, mettre en œuvre des technologies de nanomachines et nanobots médicaux, créer des cyborgs complexes et particulièrement évolués, etc.
La Spatiale utilisa et utilise encore dans ses équipes médicales un grand nombre de Vénusiennes, qui veillent à être le plus discrète possible ; il est vraisemblable que Yessica a été sauvée après la catastrophe de Clam's City par des équipes vénusiennes.
Bien sûr, tout ceci laisse comprendre les risques de dérive et de manipulation génétiques, et donc les terribles tentations d'eugénismes qui y étaient associées. Celles-ci sont d'ailleurs apparues assez rapidement dans les années 2075 à 2081, mais elles furent balayées par les nouvelles vagues de colons du second plan d'expansion syssolienne de 2083 à 2085. Ceci n'a pas empêché Vénus de devenir la grande prêtresse de la génétique et de la biologie humaine, animale et végétale au cœur de SysSol. Mais si les possibles sélections et manipulations humaines existent toujours et sont vraisemblablement utilisées, ceci se fait de manière discrète et sans qu'aucune trace ni publication n'y soit associée.

Cliquez sur l'image ou les liens pour découvrir cet ancien projet HAVOC si vous ne le connaissez pas.

Composition graphique extraite du projet HAVOC de la NASA

Des découvertes marquantes

Il n'est pas possible de présenter toutes les inventions réalisées de 2030 à 2350. On se reportera aux page sur « la naissance de SysSol », sur les « IA et Androïdes » autant que sur les « Modifiés de SysSol » pour en découvrir une partie.
Nous nous intéresserons à deux d'entre elles qui changèrent la façon de vivre de tous les Humains sans exception.


 
 








 

Le phonecuff 

Il est à placer au même rang d'importance que les moteurs à fusion thermoplasmiques et ses successeurs, que le cracking-SHM et que les cœurs numériquantiques.
Initialement, phonecuff signifiait téléphone de poignet. Comme nos actuels téléphones portables, ce système a évolué grandement pour devenir un véritable outil quantique aux capacités plus puissantes de nos ordinateurs de ce début de XIe siècle.
Ce petit appareil est une lamelle de deux à trois centimètres de large par quelques millimètres d'épaisseur, terminée par un disque d'environ quatre centimètres de diamètre formant un contacteur nerveux. Il se fixe sur le dessus de l'avant-bras, contacteur sur le poignet, d'où son nom « cuff ».
Sur le plan énergétique, il utilise la chaleur du corps et les influx nerveux de celui-ci pour fonctionner. Sur le plan opérationnel, c'est le successeur de nos actuels téléphones portables. Permettant de communiquer indifféremment en phonie, en visuel ou en numérique, il est à la fois système d'accès à tous les réseaux de l'époque et noyau quantique chargé de milliers de programmes, d'une mémoire de quelques milliers de TS ou térasignes, etc.
Rappelons que, dans SysSol, les systèmes ne sont plus binaires ; de ce fait, on fait référence aux signes, symboles et valeurs ; officiellement, l'élément de base est le « symbole valué » – assez proche de la notion mathématique de graphe valué – noté « VS » pour « valued symbol ». Mais l'autre terme « valued signe », réduit très rapidement à « signe », est plus employé par le grand public.
Pour donner une équivalence avec nos systèmes actuels, un TS représente environ un Pio (pébioctet) soit un millier de nos Tio (tébioctets), c'est-à-dire 1 million de milliards d'octets.

Ci-dessous la partie NQ du phonecuff qu'a porté Dick Hanson durant son adolescence :

L'holographie (holoprojection et holotactile)

L'un des éléments importants du phonecuff et de milliers d'appareils numériquantiques est que leur interface est holographique, c'est-à-dire manipulant des affichages lumineux sans support physique (aucun écran par exemple). Pour que ceci soit utilisable, il faut que le faisceau de lumières projeté soit visible et non perturbé (donc sans interférence avec la lumière ambiante, qu'elle soit naturelle ou artificielle) et qu'elle soit toujours visible de l'utilisateur. Ce qui est loin d'être évident lorsque l'on bouge le bras ou la tête.

Sans pouvoir entrer dans le détail de cette technologie extrêmement complexe, citons 3 aspects de ce qui la compose :
Premier élément : une lumière noire est projetée pour servir de fond visuel. L'élément holographique est projeté quelques micromètres en avant.
Deuxième élément : l'émission lumineuse utilisée n'est pas une radiation classique (qui ne s'arrête pas, hormis lorsqu'elle rencontre un obstacle physique qu'elle ne peut traverser). Elle s'appuie ici sur des usages que quarks et de gluons, afin d'utiliser des interactions fortes et de contrôler la distance d'émission, par des échanges permanents entre ces particules élémentaires. Notons que SysSol est parvenu à contrôler des particules élémentaires… ce qui laisse comprendre le niveau qu'elle a atteint.
Troisième élément : du fait de la présence contrôlée de ces particules, les échanges avec l'environnement sont détectés. Ceci intervient par la modification des associations de quarks au sein des hadrons que forment les atomes de l'air, mais aussi ceux de notre corps. L'approche d'un doigt dans cette holoprojection amène d'une part à une certaine réverbération détectée, d'autre part à une déformation de l'émission autour de la zone de « contact ». Ce qui a permis de disposer de projection holotactique. Nous pouvons user d'écrans tactiles ; sur SysSol, ceci se fait directement sur la projection lumineuse.

L'ensemble de ces éléments a donc permis de concevoir les outils de communications individuels, véritables ordinateurs numériquantiques tenant sur le poignet (soit en le plaçant comme bracelet, soit en l'étalant sur l'avant-bras, ce qui est l'usage le plus fréquent).

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Ingram Publishing ©

Les autres inventions

La liste est extrêmement longue… 
Trop longue même...
Je vous place néanmoins ici un exemple de crablaser, arme de poing de l'univers.
Pour le reste, je vous renvoie aux livres, romans et nouvelles afin de les découvrir au fur et à mesure de vos lectures.