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Avertissement, rappel et tout ce que vous voulez : L'univers de SysSol est un univers futuriste, et plus particulièrement d'anticipation puisque ce que j'en montre se déroule dans un futur relativement proche qui part des années 2090 pour rejoindre celles de 2350. Il s'agit d'un univers FICTIONNEL… et donc tout ce qui suit n'est que de la SF, de la « science-fiction », avec nombres d'éléments inventés, de manière parfois très proche des découvertes ou d'hypothèses actuelles, parfois, au contraire, très éloignée, voire totalement à l'opposé de nos connaissances actuelles et donc de notre réalité. Donc profitez-en sans modération, mais ne prenez pas certaines propositions pour quelque chose qui surviendra nécessairement... |
Au départ, le point de vue planétaire.Il est impossible de parler sciences sans expliquer, d'abord et avant toute chose, ce qu'il en est des planètes et satellites de SysSol, car chacune à sa particularité dans ce domaine. Si, initialement, tout part de la Terre, l'essaimage humain sur Lune puis Mars, avant d'arriver à Vénus, aux astéroïdes, puis aux satellites de Jupiter (Io, Europe, Ganymède et Callisto) fait que chacune de ces conquêtes a amené d'une part à des prouesses technologiques, d'autres part à des découvertes scientifiques – parfois incroyables comme celles qui sont associées à la difformité troyenne… |
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TERRE |
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Sans refaire une partie de l'historique de SysSol, il importe de savoir qu'initialement et d'évidence, la Terre fut l'initiatrice de toutes les recherches et avancées technologiques. Mais, assez rapidement, l'afflux de chercheurs et scientifiques, d'ingénieurs de très haut niveau sur Mars, fit que cette planète tellurique se spécialisa dans la terraformation et des milliers de prouesses en ingénierie, robotique, biologie et autres sciences y virent le jour. L'accès aux astéroïdes, plus proches d'elle que de Terre, comme source de matières premières en métaux et métaux rares permit à Mars de se retrouver en position de force pour négocier d'une part son indépendance, d'autre part sa situation de fournisseur de ces matériaux. Cette fourniture se fit peu à peu en échange de moyens technologiques particuliers, mais aussi de moyens médicaux, alimentaires et autres qui permirent à la planète rouge de se libérer d'une tutelle complexe et quelque peu belligérante. Ceci prit des proportions si importantes à partir de 2065 que la guerre éclata 5 ans plus tard, avec les conséquences que l'on sait. |
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LUNE |
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Les progrès technologiques sur Lune sont assez réduits. En cause, une population plus réduite et une part d'ingénieurs et scientifiques plus faible que partout ailleurs. Lune est devenue assez rapidement, c'est-à-dire dès 2050, un monde où l'illégalité, la contrebande et les opérations douteuses étaient monnaie courante ; des recherches et expériences scientifiques avec des cobayes humains ou des clones y étaient pratiquées en toute impunité, ou presque… |
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MARS |
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Les dômes géants, les appareils et systèmes flottants ou volants, que ce soit des jets, des véhicules, des robots ou des mobiliers tels que chaises ou tables, pour ne citer que ceux-là sont signés de leur savoir-faire. Les Martiens ont aussi inventé ou amélioré de façon étonnante les serres de cultures, la récupération optimisée des eaux et liquides, que ce soit celles souterraines ou celles des calottes glaciaires, les élevages de mirmanimaux [i.e. d'animaux nains – en référence aux Mirmidons – occupants peu de place et peu voraces, utilisés dans l'alimentation martienne], les plantes légumineuses et céréalières sèches [c'est-à-dire peu gourmandes en eau], etc. bref un écosystème alimentaire spécifique à la planète. Ils ont aussi mis au point des systèmes de cracking-SHM de taille imposante, couvrant plusieurs centaines de mètres carrés et implantés en des milliers de points, afin d'obtenir de l'air et une atmosphère planétaire, artificielle, mais bien réelle, permettant de vivre facilement sous leurs dômes et dans les cités souterraines. |
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Extrait du projet d'une installation martienne de cracking - 2033 |
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VENUS |
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La planète semi-gazeuse, comme la nomment les Syssoliens, (elle est tellurique, mais est aussi celle qui a la plus épaisse atmosphère) est devenue elle-même une légende. L'installation des villes flottantes, qui permettent de survivre à une altitude où l'air et la température sont supportables pour les humains – soit à quelques 500 km du sol – a été un véritable défi et a amené à une colonisation par des Terriens particulièrement compétents et doués. |
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Composition graphique extraite du projet HAVOC de la NASA |
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Des découvertes marquantes |
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Il n'est pas possible de présenter toutes les inventions réalisées de 2030 à 2350. On se reportera aux page sur « la naissance de SysSol », sur les « IA et Androïdes » autant que sur les « Modifiés de SysSol » pour en découvrir une partie. |
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Le phonecuff |
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Il est à placer au même rang d'importance que les moteurs à fusion thermoplasmiques et ses successeurs, que le cracking-SHM et que les cœurs numériquantiques. Ce petit appareil est une lamelle de deux à trois centimètres de large par quelques millimètres d'épaisseur, terminée par un disque d'environ quatre centimètres de diamètre formant un contacteur nerveux. Il se fixe sur le dessus de l'avant-bras, contacteur sur le poignet, d'où son nom « cuff ». Sur le plan énergétique, il utilise la chaleur du corps et les influx nerveux de celui-ci pour fonctionner. Sur le plan opérationnel, c'est le successeur de nos actuels téléphones portables. Permettant de communiquer indifféremment en phonie, en visuel ou en numérique, il est à la fois système d'accès à tous les réseaux de l'époque et noyau quantique chargé de milliers de programmes, d'une mémoire de quelques milliers de TS ou térasignes, etc. Rappelons que, dans SysSol, les systèmes ne sont plus binaires ; de ce fait, on fait référence aux signes, symboles et valeurs ; officiellement, l'élément de base est le « symbole valué » – assez proche de la notion mathématique de graphe valué – noté « VS » pour « valued symbol ». Mais l'autre terme « valued signe », réduit très rapidement à « signe », est plus employé par le grand public. Pour donner une équivalence avec nos systèmes actuels, un TS représente environ un Pio (pébioctet) soit un millier de nos Tio (tébioctets), c'est-à-dire 1 million de milliards d'octets. |
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L'holographie (holoprojection et holotactile)
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L'un des éléments importants du phonecuff et de milliers d'appareils numériquantiques est que leur interface est holographique, c'est-à-dire manipulant des affichages lumineux sans support physique (aucun écran par exemple). Pour que ceci soit utilisable, il faut que le faisceau de lumières projeté soit visible et non perturbé (donc sans interférence avec la lumière ambiante, qu'elle soit naturelle ou artificielle) et qu'elle soit toujours visible de l'utilisateur. Ce qui est loin d'être évident lorsque l'on bouge le bras ou la tête. Sans pouvoir entrer dans le détail de cette technologie extrêmement complexe, citons 3 aspects de ce qui la compose : Premier élément : une lumière noire est projetée pour servir de fond visuel. L'élément holographique est projeté quelques micromètres en avant. Deuxième élément : l'émission lumineuse utilisée n'est pas une radiation classique (qui ne s'arrête pas, hormis lorsqu'elle rencontre un obstacle physique qu'elle ne peut traverser). Elle s'appuie ici sur des usages que quarks et de gluons, afin d'utiliser des interactions fortes et de contrôler la distance d'émission, par des échanges permanents entre ces particules élémentaires. Notons que SysSol est parvenu à contrôler des particules élémentaires… ce qui laisse comprendre le niveau qu'elle a atteint. Troisième élément : du fait de la présence contrôlée de ces particules, les échanges avec l'environnement sont détectés. Ceci intervient par la modification des associations de quarks au sein des hadrons que forment les atomes de l'air, mais aussi ceux de notre corps. L'approche d'un doigt dans cette holoprojection amène d'une part à une certaine réverbération détectée, d'autre part à une déformation de l'émission autour de la zone de « contact ». Ce qui a permis de disposer de projection holotactique. Nous pouvons user d'écrans tactiles ; sur SysSol, ceci se fait directement sur la projection lumineuse. |
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L'ensemble de ces éléments a donc permis de concevoir les outils de communications individuels, véritables ordinateurs numériquantiques tenant sur le poignet (soit en le plaçant comme bracelet, soit en l'étalant sur l'avant-bras, ce qui est l'usage le plus fréquent). Ci-dessous la partie NQ du phonecuff qu'a porté Dick Hanson durant son adolescence : |
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Les autres inventions |
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La liste est extrêmement longue… |
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