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Quatrième de couverture

Ils s'appellent Line, Ellen, Gladys, Dionys, Alex, Dan, Yannick, Astrid, Freja, ... Ils sont des centaines, des milliers perdus parmi des milliards. Leurs particularités ? Outre celle d'être jeunes, voire très jeunes, ils sont doués, surdoués même par certains côtés, au point d'être à la périphérie de la normalité. Tous ont un espoir : celui de pouvoir, un jour, disposer de leurs Mondes à eux, loin de la Terre qui les accepte mal, loin des conflits et des sociétés déhumanisées qui s'y trouvent. Ce rêve commence sur Mars où les humains se sont installés depuis un demi-siècle ; si ce n'est que la planète rouge n'est toujours pas hospitalière, balayée par des tempêtes infernales, avec des dômes sécurisés au mieux, mais implantés sur un sol aride où rien ne pousse...
Mais, en cette année 2103, tout va basculer avec l'arrivée de la biogénéticienne Jans, trentenaire, elle est aussi une surdouée, quoique différemment d'eux, rebelle, souvent acariâtre et têtue, mais visionnaire. Elle va amener, avec Alejandro, ingénieur spatial bourru, un bouleversement complet de la vie sur Mars et de l'avenir de ces jeunes. Hélas, avec ces espoirs qui pourraient enfin se concrétiser, elle va aussi ouvrir la boite de Pandore. Parce que les rêves ne sont pas de ce monde, les peurs, la jalousie et la cupidité humaine, autant que les drames, le sang et la mort vont eux aussi s'inviter au Bal de l'Utopie. La planète rouge va alors leur rappeler qu'elle est celle du dieu de la Guerre, Mars, et non celle du Dieu de la cité et des champs qu'est Quirinus.

Présentation

Intégrale de 3 romans et d'une novella réunis en un volume de presque 600 pages avec toutes ses annexes (cartes, lexiques des termes et des personnages, présentation historique et monde des périnormaux). Il est le résultat de trois années de travail, d’écriture puis de réécriture, autour d’un univers solidement bâti en abordant de nombreux domaines : les techniques et technologies, la science (même s’il a fallu faire de nombreuses entorses pour lesquelles nous espérons être pardonnés), l’humain et ses sociétés, la culture, l’écologie et la biologie, l’espace... le tout associé à un cadre particulier : celui des hauts potentiels intellectuels (ou HPI) au travers de ceux que nous avons nommés des « périnormaux ».

Quand nous avons commencé à écrire ces textes avec F.L. Castle, nous voulions nous tourner franchement vers de la SF Optimiste et vers une histoire d’Aventures avec un grand A et au pluriel. Si notre monde actuel n’est pas réellement drôle (entre guerres, famines, urgence écologique et climatique, dictatures, régressions sociales, etc.), il se trouve aussi qu’il est souvent question depuis quelques décennies de Mars et de s’y installer. Tant qu’à imaginer cela, nous voulions rêver tous deux d’une utopie : et si malgré les embûches, les dangers, la mort, la concupiscence et mille autres choses, des jeunes – et moins jeunes – recherchaient à recréer un monde humain ?

Et si…


L'histoire

Terre et Mars, au début du XXIIe siècle.

Ils sont jeunes (entre douze et quarante ans), se désignent comme des périnormaux, car sont plus doués que la moyenne sans forcément être des surdoués, mais en ont assez de la Terre, de ses guerres, des exactions et des horreurs qui sont commises dans toutes les sociétés et nations qui s’y trouvent.

Aussi profitent-ils du fait que des pays et des multinationales établissent sur Mars des colonies en y créant des villes sous dômes et en y longeant des colons. Avec discrétion, disposant de moyens fort particuliers, eux aussi viennent s’y installer, dans une cité qu’ils baptisent Arcania-City. Leur rêve ? Créer une société humaine d’où serait bannies les inégalités et les discriminations. Ce qui les poussent à relever des défis bien différents de ceux des actuels conquérants de ces lieux.

Le premier est scientifique : il y a de la glace et donc de l’eau sur Mars, mais pas d’air. Ils décident donc faire concevoir par des scientifiques des plantes qui s’adapteront au sol martien et y généreront le cycle air-eau indispensable à la vie.

Le second est sociétal : multinationales et états sont prêts à combattre ces utopistes et rêveurs qui se permettent de les gêner et pourraient les empêcher d’exploiter certaines ressources, dont la possibilité d’accéder plus facilement aux astéroïdes riches en métaux rares.

Le troisième est humain : certes, il y a un idéal, un rêve, mais nombreux sont les périnormaux qui ont du mal à accepter que n’importe qui puisse profiter de leurs efforts et de leurs travaux, sans avoir autant souffert et trimé. Une fissure qui pourrait bien conduire à de terribles divergences et à des guerres intestines.

Le dernier est culturel : car tous, périnormaux ET normaux d’Arcania, viennent de toute la Terre, n’ont ni les mêmes cultures et coutumes, ni les mêmes langues et façons de penser, de réagir. Un défi fou pour que leur union se cimente, malgré cela.

Mais c’est leur rêve et un rêve, parfois, peut devenir réalité. C’est ce qu’ils espèrent malgré les obstacles.


 
 








 


 
 








 
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Extrait - Prologue


Décembre 2102, Arcania-city, Mars.

Le jetcar glissa jusqu’au sas et s’engouffra dans l’imposant tunnel menant à la cité. La pilote rabattit l’appareil sur un axe secondaire, envoyant les signaux pour qu’un nouveau sas s’ouvre et les avale. Devant elle, la piste s'éclaira et se balisa vers le centre de sécurité d’Arcania. À l’arrière, la petite équipe laissa échapper quelques soupirs de satisfaction et de soulagement, alors que la tension les quittait. La tempête avait été rude et les avait méchamment secoués durant ces trois heures de sortie sur les plateaux martiens. Heureusement, cette fois, ils n’avaient relevé aucun dégât, aucun incident pendant leur tournée des sites secondaires et des fermes extérieures ; aucun signal d’alerte, pas plus qu’une quelconque demande d’aide, n’était venu interrompre leur inspection. Les trois fermes-dômes qu’ils avaient visitées n’avaient rien indiqué de particulier et avaient même pris le temps de les accueillir à l’abri des rafales de vent.

Pour l’instant, l’appareil descendait lentement jusqu’à l’emplacement illuminé pour le recevoir. Un choc puis les claquements des grappins automatiques résonnèrent dans le jet. La jeune pilote appuya sur le contacteur, balayant les hologrammes de guidage d’un geste rapide. Les deux portes latérales firent entendre leur chuintement caractéristique, alors qu’elle lançait un vibrant :

— Allez ! Bonne journée à tous ; je vous abandonne quelque temps. Ce sera un autre qui vous cornaquera la prochaine fois.

Du siège voisin, un homme se leva et se dirigea vers la sortie, avec un petit signe pour la saluer. Mais elle ne répondit que d’un hochement de tête nerveux, presque inquiet, déjà accaparée par le contrôle des filtres que la tempête avait saturés et remplis de sable rouge et brun. Janus ne s’en formalisa pas.

À trente-deux ans, Mark Janus Usiku était le plus âgé du groupe. Son visage sombre de métis, né en Océanie sur Terre, paraissait fermé alors qu’il saluait chaque patrouillard, fille ou garçon. Tape du poing ou du dos de la main, accompagné d’un sourire appuyé ou d’un clin d’œil, avant qu'ils ne sautent au sol avec leur paquetage. Comme souvent, il ne prononça pas une parole, mais hocha la tête quand l’une ou l’autre lui disait quelque chose.

Le dernier du groupe, le responsable de la patrouille, se planta devant lui avec une petite moue :

— Tu veux un rapport personnel ou l’officiel suffira ?

— Rien du tout. Vous vous êtes parfaitement bien débrouillés et il ne s’est rien passé de spécial. Ne t’inquiète donc pas pour leurs erreurs. Ils sont tous très jeunes et, pour plusieurs, c’était leur première sortie…

L’autre sembla soulagé et acquiesça, heureux de pouvoir suivre son groupe qui filait vers le bâtiment d’entretien. Janus hésita un bref instant puis gagna l’intérieur de la ville. Douche et changement de tenue pouvaient attendre ; il avait besoin de marcher et de réfléchir avant de rejoindre le bureau du conseil.

Machinalement, il observa la lumière irisée qui filtrait des dômes multicolores d’Arcania-city. Sept ans qu’il vivait ici, qu’il avait quitté Terre pour Mars et s’installer dans la seule cité indépendante de toute nation, la seule créée par des consortiums d’entreprises très particulières. Une cité qui n’était rattachée ni à un pays ni à l’EIO, l’Earth International Organization qui avait succédé à l’ONU. Une épine dans le pied des gouvernements qui voulaient coloniser la Rouge comme ils avaient envahi autrefois certains continents. Ce qui signifiait des tensions et des batailles juridiques, mais qui, toutes, se passaient sur leur monde d’origine. Ici, la vie était bien trop compliquée et dangereuse pour que les dômes se livrent quelque guerre que ce soit. De toute façon, il n’y avait pas d’armes sur la Rouge. Les colons étaient venus pour occuper un coin de la planète, essayer de la rendre habitable et d’en extraire des matières premières indispensables à Terre, et non pour se quereller inutilement.

Installée au nord de la plaine de Syrtis Major, Arcania vivait dans le calme. La plus proche cité, Polosk, était russe et implantée à seulement deux mille kilomètres à l’ouest ; toutes deux étaient en bons termes. Les Américains d’Olduvai n’étaient pas aussi posés et avaient régulièrement quelques désaccords avec eux. Ce qui ne dérangeait pas grand monde du fait de son éloignement, à plus de sept mille kilomètres et dans l’hémisphère sud, sous Valles Marineris. Les tensions avec Terre, malgré l’immensité spatiale qui les séparait, étaient bien plus fortes.

Pourtant, ce n’était pas cela qui occupait le plus les pensées de Janus. L’homme était arrivé avec l’une des dernières vagues de colons et s’était en quelques mois martiens forgé une place et un nom. Ses compétences et ses capacités de gestionnaire et organisateur lui avaient ouvert les portes de tous les cercles jusqu’à le mener au conseil d'Arcania puis à sa direction, à peine deux ans plus tard. Il avait su trouver un juste milieu dans tout ce qu’il faisait et disait. Il y avait l’indispensable rigueur dans ce monde encore hostile face à l’insouciance et la folie d’une cité où les jeunes de moins de vingt ans étaient les plus nombreux. Comparativement, ceux plus âgés et issus de la première époque de colonisation faisaient figure de grands anciens.

— Janus ?

Ce dernier redressa la tête, surpris d’être déjà devant le bâtiment central. Il ne s’arrêta pas, mais posa sa main sur l’épaule de l’adolescent qui avait descendu les marches pour le rejoindre.

— Janus, murmura-t-il, elle a encore appelé. J'ai l'impression que… l’autre s’impatiente…

Le jeune homme s’amusa de cette retenue, comme si prononcer leurs noms aurait provoqué leur soudaine arrivée sur Mars.

— Pas de souci. Je regagne mon espace de travail et je les contacte. Tu fais passer le mot pour qu’on ne me dérange pas… disons une demi-heure ? Décalage de combien ?

— Six minutes. La conjonction n'est pas idéale en ce moment, tu sais…

Janus le remercia et allongea sa foulée pour rejoindre l’un des ascenseurs luminiques et se laisser porter jusqu’au troisième et dernier étage, ignorant l’escalier afin de commencer à activer son bureau depuis son comcuff. Lorsqu’il repoussa la porte coulissante de sa pièce de travail, une myriade d’hologrammes entouraient déjà sa table. Il s’y trouvait de tout, rapports techniques, situation météorologique aussi bien que suivi des projets et chantiers au sein d’Arcania-city et alentour. Sur les côtés, scintillaient des réponses à des messages, des demandes, des vidéos de contacts. Plus loin, s’alignaient des statistiques, des échanges avec Terre, des informations légales sur les relations Mars-Terre. Un être normal aurait eu du mal à s’y retrouver et serait sans doute resté abasourdi d’y découvrir des fiches d’expéditions de produits, des états de cultures et d’alimentation, des contrôles d’énergie et des milliers d’autres données vitales et cruciales pour la cité…

Balayant des doigts les divers pans de lumière, il sélectionna ceux qui l’intéressaient, par groupes de cinq ou six, tout en s’enfonçant confortablement dans son fauteuil flottant. Par la baie vitrée légèrement désopacifiée, il apercevait Arcania, ses immeubles bas et colorés, les dizaines de drones en charge des installations et de la sécurité des dômes. Chacun d'eux était capable de réagir instantanément que ce soit face à une tempête comme à un incident de température ou d’oxygénation…

Quelques rares bulles de transports, menant une ou deux personnes vers le spatioport ou en revenant, circulaient ici et là. Rares parce que la quasi-totalité des déplacements se faisait au sol, à pied ou dans des appareils volants au ras des allées.

Un quart d’heure se passa. Il avait traité plus d’une centaine de dossiers quand le signal retentit et qu’un nouvel hologramme apparut. Une jeune femme aux cheveux de feu, dont il ne voyait que le torse en 3D, annonça aussitôt, sans même le saluer, mais avec un immense sourire :

— Il est venu spécialement à Vienne pour te parler. Je te le passe.

Machinalement et sans s’inquiéter du fait qu’elle ne serait plus là lorsque le message arriverait sur Terre, il répliqua :

— Bonjour à toi aussi.

Devant lui, la rouquine était déjà remplacée par un homme du même âge. Cheveux clairs, visage taillé en peu à la serpe, avec des yeux brillants, des pommettes hautes et un doigt nerveux qui frottait ses lèvres :

— Janus, je crois que nous avons trouvé celle qu’il nous faut. Trente-deux ans, divorcée et forte tête. Une chercheuse hors pair aux projets totalement fous, dont nous avons besoin. L’une d’entre nous l’a approchée ces dernières semaines et elle correspond. On démarre dès que j’ai réussi à la débaucher. Ce qui ne sera pas compliqué.

Il eut un sourire carnassier — et retors songea Janus — en ajoutant :

— Avec son caractère vindicatif et son ego, elle a déjà une partie de ses équipes actuelles sur le dos. Ses patrons n’ont pas besoin de grand-chose pour la virer et la faire tomber dans nos bras.

Il bougea ses doigts avec la même célérité que Janus, élevant des dizaines d’hologrammes autour de lui. Malgré les millions de kilomètres qui les séparaient, il les montrait à son interlocuteur qui lui était invisible pour l’instant. Une courte seconde seulement chacun, les repoussant et les remplaçant presque aussitôt.

— Je t’envoie les derniers éléments pour Rhodes. On accélère les opérations. Il faut que dans six mois, tout soit prêt pour la recevoir. Matériel, labo, équipements et le personnel doivent commencer à y bosser dès maintenant. Je veux qu’en juin prochain, elle monte à bord et démarre ses travaux.

Janus ne bougeait pas et ne répliquait pas. Pas simplement à cause du décalage, mais plutôt parce qu’il n’appréciait pas spécialement son interlocuteur. Son orgueil, son ambition et sa démesure n’étaient pas toujours agréables. Pourtant, il fallait composer avec lui. Il était le seul capable d’assurer l’avancement de ce projet fou, ce rêve auquel Janus, mais aussi tous ceux d’Arcania, aspirait.

Les informations arrivaient par vagues successives. Sans cesser de gérer les dossiers urgents d’Arcania, Janus parcourait les hologrammes dès leur apparition, les classant en fonction des besoins et de la priorité qu’il leur attribuait.

Certains holos l’amusaient et lui faisaient penser aux conseils et demandes de sa grand-mère maternelle ; il regrettait qu'elle soit restée là-bas, en Polynésie, trop âgée pour venir ici, malgré son immense envie de connaître ce nouveau monde.

Soudain Janus arqua un sourcil, retenant une seconde de plus que les autres un élément particulier : la fiche de la chercheuse dont tous les détails s’affichaient sous ses yeux. Sa vie, ses compétences, ses réussites, ses échecs, tout s’étalait sur ces feuillets holographiques. Elle était plutôt jolie, sans être d’une trop grande beauté, mais son regard était dur. Tourné vers la victoire — qui lui avait souvent échappée — et le combat pour y parvenir, songea-t-il, certainement peu chaleureuse et guère douée d’empathie.

Il repensa avec amusement à sa grand-mère et à ce qu’elle lui avait demandé, puis balaya le portrait de l’homme de Vienne. Il se contenta de valider toutes les exigences que ce dernier lui avait envoyées, et, par anticipation, celles qu’il ajouterait. Aucune n’avait d’importance pour Mars.

Seule comptait cette femme, cette chercheuse qui allait peut-être amener un espoir pour la vie martienne. Jans Glenis. Ce nom ne lui disait rien, mais il trouva immédiatement dans le flot d’informations reçues, quelques publications scientifiques d’un très haut niveau qui lui suffirent.

Il procéda alors à des manipulations toujours aussi rapides. Il commença par transmettre tous ces éléments sur Terre, en un lieu sûr qu’il était seul avec les destinataires à connaître. Puis il diffusa certains dossiers aux personnes concernées par cette histoire, que ce soit dans Arcania ou dans la vieille station Rhodes qui tournait, loin au-dessus de la Rouge. Se levant enfin, il convoqua son équipe de travail. Une dizaine de jeunes, de très jeunes pour certains.

Il était temps de démarrer ce projet.
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Ouvrage à me commander en direct
Éditeur ayant cessé son activité

ISBN : 978-2-36372-302-4
Prix : 18 + port : version papier
Prix : 5 € : version epub
Nombre de pages : 252
Couverture de J.M. Xavier
Parution : Novembre 2021

Me contacter pour obtenir (papier ou epub)
01

Détails scientifiques

Nous avons essayé de tenir compte au mieux des connaissances martiennes et de la géographie de la planète au moment de l'écriture de cette histoire. Bien sûr, de nouvelles données obtenues grâce aux robots envoyés sur place ont affinés ces connaissances et un décalage peut apparaître de ce fait entre les dernières informations connues et ce que nous avons écrit.
02

Détail biologique

Théoriquement, les élytrigias créées par les Jans ne pourrait exister aujourd'hui, puisqu'elles sont conçues en mélangeant des caractéristiques de mono et de dicotylédones. Théoriquement et aujourd'hui... mais il ne s'agit de modifications génétiques, alors...
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Carte des cités martiennes vers 2110.

Les mondes de Quirinus - Présentation audio

Si vous préférez une écoute de la présentation des Mondes à Quirinus à une lecture sur votre ordinateur ou sur votre téléphone, voici une présentation audio de l'intégrale. Profitez de 3 minutes en haute qualité.