Le fil du rasoir

Deux contrebandières,un contrat pourtant bienvenu,des mineurs déshumanisés,un drame et un choix terrible,mais, par pitié, faites miséricorde…

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Ambiance

Parce que leurs cales et leurs finances sont vides, deux contrebandières (Soyana et Doriane), celles d'Inhumaine contrebande, se retrouvent embarquées dans une mission pour aller récupérer sur Japet un chargement prêt à tomber dans une immense crevasse. Seul souci, l'équipe qui va s'occuper de faire le transbordement n'a rien d'habituel et a même de quoi faire froid dans le dos. Et pourtant... Quelle part de votre humanité êtes vous prêt à abandonner pour sauver les vôtres ? Et quelle part de vos règles acceptez-vous de transgresser quand on vous demande miséricorde ?

Incipit

Région de Saturne, fin 2268

Ah, voilà le genre d’histoire que je n’aime pas raconter. Surtout parce que la décision finale que nous avions dû prendre allait à l’encontre de tous mes principes. Et le fait que nous n’avions pas eu d’autres choix n’arrivait pas à me consoler.
Heureusement, ces événements survinrent avant que Line ne vienne vivre à bord…
En cette fin 2268, j’avais fêté mes quarante ans et Doriane, ma princesse noire et pilote du Circaète, en avait trente-sept. Nous avions quitté Europe pour rejoindre les abords de Saturne, nos cales vides. Par chance, plusieurs propositions nous attendaient sur Titan où nous devions embarquer des marchandises pour plusieurs lunes voisines. Nombre de laboratoires et de sociétés minières de ces régions utilisaient des équipements illégaux. Chacun cherchait à gagner le maximum de crédits, ce qui signifiait ne pas s’embarrasser de certaines règles et normes – comme le paiement des taxes exorbitantes de la Spatiale ou des planètes mères.
S’installer dans un secteur fraîchement conquis par l’homme offrait l’avantage de contrôles de la Spatiale et des organisations syssoliennes réduits à leur plus simple expression.
Pour autant, pratiquer la contrebande spatiale telle que nous la faisions ne s’avérait pas de tout repos. Si les déplacements dans l’espace ne posaient pas de problèmes – le moindre couloir de navigation formait un tube de plusieurs millions de kilomètres où on pouvait ne pas être remarqué – tout se compliquait à l’arrivée. Le boyau de vol se resserrait comme peau de chagrin jusqu’à n’en occuper que quelques milliers pour une planète, à quelques centaines pour une station. Heureusement, la vélocité et la maniabilité de notre Circaète nous avaient chaque fois permis de passer entre les mailles des filets que certaines douanes ou la Spatiale tendaient. Mais nous avions toujours quelques poussées d’adrénaline à chacun de nos voyages.
Ici ? Rien de tout cela pour quelques années encore.
Quant à la concurrence, elle restait particulièrement réduite loin du trio Terre-Mars-Vénus. Nous étions les plus rapides, les plus fiables et les seules folles qui acceptaient de travailler jusqu’à la limite du SysSol colonisé. Ce qui nous permettait d’obtenir les contrats les plus alléchants.

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Le fil du rasoir
Avions-nous le choix ?

Avec toutes nos années de pratique, Doriane et moi étions devenues les contrebandières les plus douées et les plus recherchées du système solaire. Et nous avons eu notre lot de demandes excentriques.

Mais, là, sur Titan, j’avoue que nous avons été surprises qu’on nous propose de jouer les dépanneuses. Vraiment pas notre taf habituel.

Mais vu le prix du contrat et l’absence de tout contrôle dans ce secteur, nous avons accepté. Si ce n’est qu’un détail nous a fait grincer des dents : l’équipe n’était plus vraiment humaine…

Une avanture dans l'univers d'Inhumaine Contrebande.

Version papier : 4 €.

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